À l’heure où les armées de Poutine déferlent sur l’Ukraine, semant la mort parmi la population civile, le Pen club français est évidemment du côté des agressés.
Tout doit être fait pour aider la population ukrainienne retranchée dans les caves et les métros et bombardée sans relâche.
Nous sommes prêts à accueillir en France ceux qui n’ont que leur plume et leur voix pour se défendre et nous voulons tout faire pour concrétiser notre solidarité avec nos amis écrivains ukrainiens, quelle que soit leur langue (russe ou ukrainienne pour l’essentiel). Nous pouvons notamment servir de relais avec les institutions :
Ministère de la culture, associations d’élus notamment, qui sont disposées à mettre en place des politiques d’accueil. Et nous allons y travailler dès maintenant.
En Russie, une part croissante de la population manifeste ouvertement son désaccord avec la guerre de Poutine et des intellectuels n’hésitent pas à écrire et à parler, malgré un pouvoir de plus en plus répressif. Ces Russes-là ont aussi droit à toute notre solidarité. Notre engagement contre la guerre menée par Poutine n’est pas anti-russe. Depuis le début de l’offensive militaire, plusieurs institutions culturelles croient qu’il y a un sens à boycotter les représentants de la culture russe (théâtres, orchestres, écrivains, peintres), considérant qu’ils participent de la stratégie d’influence poutinienne. Nous rejetons toute censure culturelle et refusons de considérer les créateurs russes comme solidaires d’une guerre d’agression dont la plupart d’entre eux ne veulent pas.
Ce qui importe, c’est l’engagement de chacun contre cette guerre et non la nationalité de ses papiers d’identité.
Avec le Pen club nous nous battons pour la paix et donc pour défaire les artisans de guerre rangés derrière Poutine
On trouvera ci-dessous la position du Pen Club ukrainien :
Lettre d’information n°7 ci-jointe :
PEN Ukraine Lettre d’information n° 5 ci-dessous Au 20e jour de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, nous poursuivons notre combat en vous informant sur les lignes de front autant militaires, culturelles que diplomatiques. Les Russes continuent de bombarder la population civile en utilisant des bombes au phosphore interdites. Depuis le début de la guerre, la Russie a procédé au lancement de plus de 900 missiles. Le nombre de victimes est si important que les citoyens enterrent leurs morts dans des fosses communes. Les occupants poursuivent la destruction des sites culturels ukrainiens. -Le 12 mars, ils ont endommagé la bibliothèque scientifique d’État Korolenko de Kharkiv, l’une des plus grandes bibliothèques d’Ukraine et d’Europe. – Le 13 mars, ils ont volé et détruit le manoir de Popov dans la région de Zaporizhzhya, le plus grand château de l’est de l’Ukraine. Dans les zones occupées, l’envahisseur impose un régime de terreur et de censure, et tente d’installer une administration militaro-civile contrôlée par les Russes. -Le 10 mars, dans la ville occupée de Melitopol (région de Zaporizhzhya), les Russes ont enlevé la directrice du musée municipal des traditions locales de Melitopol et membre du conseil régional, Leila Ibragimova. -Le 12 mars, le maire de Melitopol, Ivan Fedorov, a été enlevé par des soldats russes avec un sac sur la tête. Le même jour, Olha Haisumova, coordinatrice des manifestations quotidiennes contre l’invasion russe à Melitopol, a été enlevée lors de la manifestation. Dans la région occupée de Kakhovka (région de Kherson), le journaliste Oleg Baturin a disparu le 12 mars. On craint légitimement qu’il ait été enlevé par les occupants russes. -Le 13 mars, des Russes ont enlevé le maire de Dniprorudne (région de Zaporizhzhya), Yevhen Matveyev. Depuis le début de l’invasion russe, des milliers de civils ukrainiens et au moins 97 enfants ont été tués, plus de 100 blessés. Rien qu’à Mariupol (région de Donetsk), 2 500 habitants ont été tués, les forces russes ayant bloqué la ville. La guerre a déjà fait 3 millions de réfugiés. -Le 13 mars, les occupants russes ont tué le journaliste et cinéaste américain Brent Renaud. Avec son collègue, il filmait l’évacuation des habitants d’Irpin. -Le même jour, les troupes russes ont abattu Vasyl Kladko, physicien expérimental et directeur adjoint de l’Institut V.E. Lashkaryov de physique des semi-conducteurs de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, à Vorzel, dans la région de Kiev. -L’écrivain Andrey Kurkov raconte l’histoire de l’Ukraine : « C’est mon devoir. C’est ma ligne de front » (Irish Times) ; –Alexandra Alter « Une mission urgente pour les traducteurs littéraires : Bringing Ukrainian Voices to the West » (The New York Times) ; –Kate Tsurkan « Comment les écrivains ukrainiens contribuent à l’effort de guerre » (Literary Hub) ; –Uilleam Blacker « Ce que la littérature ukrainienne a toujours compris de la Russie » (The Atlantic) ; -Ostap Slyvynsky « #BoycottRussia : https://agnionline.bu.edu/blog/dispatches-from-ukraine/#slyvynskyCulture Too Must Be Subject to Martial Law » (AGNI) ; Sarah Shaffi « Un livre ukrainien pour enfants sera publié au Royaume-Uni dans le cadre d’une collecte de fonds » https://www.theguardian.com/books/2022/mar/11/ukrainian-childrens-book-to-be-published-in-uk-as-charity-fundraiser (The Guardian) ; Un appel de Maria Tumarkin, https://penmelbourne.org/ukraine/un écrivain ukrainien-juif-australien (PEN Melbourne) ; « Chaque cabane de notre pays bien-aimé est au bord du gouffre ». Poésie ukrainienne contemporaine par Boris Khersonsky (Literary Hub) ; – Iya Kiva « Quatre poèmes » (The White Review) ;https://www.thewhitereview.org/poetry/four-poems-iya-kiva/ -Olga Tokarczuk : https://wyborcza.pl/7,75517,28215479,olga-tokarczuk-pierwszy-raz-w-zyciu-brakuje-mi-slow-zeby.html?disableRedirects=true « Pierwszy raz w życiu brakuje mi słów, żeby opisać to, co się dzieje » (Gazeta Wyborcza en polonais) ; – Myroslav Marynovich https://www.elespanol.com/edicion/20220309/carta-abierta-represaliado-ucraniano-espanoles/656054396_12.html« Carta abierta de un represaliado ucraniano a los españoles » (El Espanol, en espagnol) ; – Marcus Yam « Amid war in Ukraine : https://www.latimes.com/world-nation/story/2022-03-02/on-the-ground-in-the-war-on-ukraine-from-a-photographers-perspective?fbclid=IwAR1-wzYjKCFJWswD51DhvwHJsPpoa9yPEkn5t1RdWrswP3XWVqrumuhgSdYA photojournalist’s perspective » (Los Angeles Times) ; -Seize jours en Ukraine. La première génération née après l’indépendance de l’Ukraine documente le début de l’invasion russe https://nymag.com/intelligencer/article/ukraine-war-diary.html(New York Magazine). Nous poursuivons une série de conversations #DialoguesOnWar, où des intellectuels ukrainiens et étrangers parlent de l’expérience de la guerre et partagent leurs propres observations : – Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/events/363809282272859/ Maryana Savka et Henry Marsh (mercredi 16 mars, 16 heures, heure de Kiev) ; – Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/events/244012691184825/Ostap Slyvynsky et Olga Tokarczuk (vidéo) ; – Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/events/454545649792654/ Alim Aliev et Burhan Sönmez (vidéo) ; – Dialogues sur la guerre : https:///www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=634107434323390 Myroslav Marynovych et Serhii Plokhii (vidéo) ; -Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=505479324319073Victoria Amelina et Sofi Oksanen (vidéo) ; – Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/events/469663508084956Oksana Forostyna et Marci Shore (vidéo) ; – Dialogues sur la guerre : https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=955440655344155 Andriy Kurkov et Philippe Sands (vidéo). PEN Ukraine a ouvert une page avec les dernières nouvelles et des matériaux sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine avec des informations sur la situation en Ukraine, des liens sur des matériaux importants et des ressources d’information, des pétitions, des adresses, la liste des éditions sur l’Ukraine à lire en anglais, et des livres d’auteurs ukrainiens recommandés pour la traduction. La page est continuellement mise à jour avec les dernières nouvelles et les derniers liens. Allez sur la page et partagez-la avec vos collègues : https://www.war.pen.org.ua. |