Il y a danger de mort pour Shovon Kanti Dhar, blogger politique qui a dû fuir son pays, le Bengladesh, où ses écrits contre l’oppression qui y règne lui ont valu menaces de mort et agressions de la part des fondamentalistes islamiques qui l’accusent de blasphème quand il ne fait qu’exercer la liberté de réflexion intellectuelle. Il a pu en réchapper en se réfugiant, avec sa famille, en France où il a demandé l’asile politique en octobre 2020.
Sa demande vient d’être rejetée par OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). L’asile politique est un incontestable principe de protection, il s’applique pleinement à Shovon Kanti Dhar, que la France ne peut chasser de son territoire sous peine de l’envoyer, lui et sa famille, à la mort.
Le PEN Club français se porte solidaire de sa demande de réexamen de son dossier auprès de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile) et prie les instances officielles et gouvernementales de donner droit à sa demande.
Le Comité de défense des auteurs persécutés du PEN Club France
et son président, Jean Philippe Domecq
Le président du Pen club français, Antoine Spire